Désignation d’une personne de confiance et directives anticipées
Pour renforcer les droits et libertés des personnes âgées, la loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement donne la possibilité aux résidents des établissements d’hébergement de désigner une personne de confiance.
Votre personne de confiance peut être un proche (famille, amis, médecin traitant …) en qui vous avez confiance et qui accepte ce rôle.
Votre personne de confiance peut :
- vous accompagner dans toutes vos démarches ou entretiens médicaux liés à votre accompagnement par l’établissement ;
- être consultées au cas où vous rencontrez des difficultés dans la connaissance et la compréhension de vos droits ;
- votre personne de confiance pourra, par exemple, être présente lors de l’entretien préalable à l’admission avec le directeur ou son représentant. Elle sera la seule personne à pouvoir être présente à cet entretien et à pouvoir vous accompagner si nous le souhaitez ;
- vous soutenir dans votre cheminement personnel et vous aider dans vos décisions concernant votre santé ;
- assister aux consultations ou aux entretiens médicaux : elle vous assiste mais ne vous remplace pas ;
- prendre connaissance d’éléments de votre dossier médical en votre présence : elle n’aura pas accès à l’information en dehors et ne devra pas divulguer des informations sans votre accord.
Il est recommandé de lui remettre vos directives anticipées si vous les avez rédigées : ce sont vos volontés, exprimées par écrit, sur les traitements que vous souhaitez ou non, si un jour vous ne pouvez plus vous exprimer.
Si vous ne pouvez plus exprimer votre volonté, elle a une mission de référent auprès de l’équipe médicale.
La personne de confiance sera la personne consultée en priorité par l’équipe médicale lors de tout questionnement sur la mise en œuvre, la poursuite ou l’arrêt de traitements et recevra les informations nécessaires pour pouvoir exprimer ce que vous auriez souhaité.
Enfin, en l’absence de directives anticipées, le médecin a l’obligation de consulter votre personne de confiance dans le cas où vous seriez hors d’état d’exprimer votre volonté afin de connaître vos souhaits relatifs à la fin de vie. A défaut de personne de confiance, un membre de votre famille ou un proche serait consulté.
Elle sera votre porte-parole pour refléter de façon précise et fidèle vos souhaits et votre volonté, par exemple sur la poursuite, la limitation ou l’arrêt de traitement.
Elle n’exprime pas ses propres souhaits mais rapporte les vôtres. Son témoignage l’emportera sur tout autre témoignage (membres de la famille, proches …).
Si vous avez rédigé vos directives anticipées, elle les transmettra au médecin qui vous suit si vous les lui avez confiées ou bien elle indiquera où vous les avez rangées ou qui les détient.
La personne de confiance peut faire le lien avec votre famille ou vos proches mais en cas d’une contestation, s’ils ne sont pas d’accord avec vos volontés, son témoignage l’emportera.
Elle n’aura pas la responsabilité de prendre des décisions concernant vos traitements, mais témoignera de vos souhaits, volontés et convictions : celle-ci appartient au médecin, sous réserve de vos directives anticipées, et la décision sera prise après avis d’un autre médecin et concertation avec l’équipe soignante.
A votre arrivée dans l’établissement, les infirmières vous demanderont si vous souhaiter désigner une personne de confiance et vous donneront le formulaire à remplir. De même, si vous souhaitez rédiger des directives anticipées, les infirmières sont à votre écoute pour vous aider.
Vous trouverez ci dessous les guides de la Haute Autorité de Santé sur la désignation de la personne de confiance et sur la rédaction des directives anticipées :
Guide pour la désignation d’une personne de confiance grand public HAS
Guide sur les directives anticipées pour le grand public HAS